La classe, l’œuvre !
Musée Champollion - Figeac / photo N. Blaya
Livre vient du mot latin liber qui désigne la pellicule qui existe entre l'écorce et le bois de certains arbres. Avan l'invention du papier, c'est sur ce support que l'on écrivait autrefois. Intéressés par la nature et plus particulièrement par les arbres, les écoliers de bagnac-sur-Célé sont venu étudié le livre batak sur écorce de bois conservé au musée et s'ne son inspiré pour créer leur propre livre végétal.
Ce livre est confectionné en écorce de bois d’alim ou Aquilaria malaccensis. Plié en accordéon et serré entre 2 plats de bois, il peut se déployer sur plus de 5 mètres de long. Les feuilles sont préalablement traitées à l’aide d’amidon de riz et martelées pour recevoir l’encre. L' écriture qui recouvre entièrement l'ouvrage est alphabétique. Elle est dérivée de l’écriture indienne et utilisée par les peuples bataks.
Ces livres, appelés pustahas en langue batak, contiennent généralement des textes magiques et divinatoires. Plus rarement, ils mentionnent les cultes dus aux dieux et aux esprits ou des remèdes de la médecine populaire. Les dessins magiques sont des représentations des esprits agressifs.
Visite au musée pour une découverte des livres conservés avec un focus sur le livre Batak.
Réalisation en classe d'un livre végétal collaboratif.
Exposition du livre végétal au musée le soir de la Nuit des musées