8 Pl. du Dr Esquirol, 47000 Agen, France
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Mai 2024
- Samedi 18 17:00 - 23:59
8 Pl. du Dr Esquirol, 47000 Agen, France
Variations artistiques : coiffures et costumes du XVIIIe siècles
La classe, l’œuvre !
Alban Gilbert
Les élèves de Première Métiers de la coiffure du lycée Antoine Lomet présenteront leur réinterprétation en volume de trois portraits du musée. Ce projet leur a permis de redonner vie aux modèles en réalisant des perruques et des costumes en papier inspirés de ceux représentés sur les oeuvres.
Ce projet a été l’occasion pour les élèves de travailler le volume, d’expérimenter des matériaux peu utilisés, de tester des techniques d’assemblage mais aussi de travailler des notions plastiques telles que les rapports de formes, de couleurs, de matières, de compositions associées à des connaissances théoriques liées à la coiffure, au maquillage, au costume du XVIII° siècle.
Musée des Beaux-Arts, 8 Pl. du Dr Esquirol, 47000 Agen, FranceDans ce portrait, François-Hubert Drouais représente Madame du Barry sous les traits de la déesse Flore, divinité des fleurs et du printemps. Présenté au Salon de 1773, il plut tant à la favorite de Louis XV qu’elle lui en commanda plusieurs versions. L’une d’entre elles, destinée à son ami le duc d’Aiguillon est celle aujourd'hui déposée au musée des Beaux-Arts d’Agen.
Dans un premier temps, les élèves ont assisté à une visite guidée au Musée des Beaux-arts d’Agen sur le thème de la coiffure, du maquillage et du costume au XVIIIe siècle.
En arts appliqués, ils ont cherché à traduire graphiquement à quoi la coiffure de chaque modèle peint pouvait ressembler de face, de profil et de dos. Trois de ces projets ont été choisis afin de réaliser des perruques en volume et en papier de soie sur coque en carton, sous la direction de l’enseignante de coiffure, Mme Abad et de Mme Zorn Gauthier, artiste plasticienne.
Trois hauts de robe en lien avec les œuvres ont ensuite été réalisés en papier de soie, avec l’aide de Mme Figuès, couturière. Le tout a été largement orné de multiples fleurs et falbalas découpés dans des gammes colorées correspondantes aux œuvres choisies du musée.
Portés par des modèles, les perruques et hauts de robe ont permis de reconstituer les tableaux dans des prises de vues réalisées par des photographes professionnels.
